Après avoir connu un succès dans l’interconnexion des réseaux, le protocole IP s’était très vite vu de nouveaux objectifs dont le support de la mobilité. Celle-ci a été traitée au départ en considérant uniquement le problème de maintient de la connexion après le changement du point d’attachement au réseau. Malheureusement, le niveau de service offert par la nouvelle connexion n’avait pas été considéré dans les premières solutions de contrôle de la mobilité IP. Très vite, le besoin de considérer le niveau de service offert par la connexion du prochain point d’attachement au réseau est devenu indispensable pour le succès de la mobilité IP. Cependant, une telle solution n’est pas facilement réalisable. D’autres besoins ont aussi apparu dans la gestion de la mobilité, en particuliers avec l’avènement des réseaux de quatrième génération. Tous ces besoins ont rendu le control de la mobilité beaucoup plus complexe par rapport à sa perception de départ. Ainsi, il est nécessaire d’introduire de nouveaux mécanismes dans le réseau pour prendre en charge cette complexité. Par conséquent, le concept de mobilité universelle est introduit dans cette thèse pour regrouper les nouveaux besoins de la mobilité des terminaux mais aussi des utilisateurs dans un contexte de réseaux sans fil homogène et plus récemment, dans un contexte hétérogène. Parmi ces besoins, l’interaction entre la qualité de service et la mobilité, la facilité aux utilisateur mobiles d’accéder à leur services de n’importe quel réseaux et de n’importe quel terminal, et enfin la facilité de control et de gestion réseau qui a tendance a se complexifier du aux nouveaux besoins du control de la mobilité.
L’objectif de cette thèse est donc d’analyser les architectures de gestion et de control de la mobilité disponibles aujourd’hui dans les réseaux IP et de proposer des architectures de contrôle du niveau de service offert aux utilisateurs mobiles dans les réseaux sans fil et mobile.
La technique de gestion et de control de réseau par politiques a montré ses avantages par le passé dans la simplification de la gestion réseau qui s’était complexifiée du aux besoin de la qualité de service dans le réseau. Les avantages de cette nouvelle technologie sont identifiés, et ont encouragé son utilisation pour supporter les nouveaux mécanismes nécessaires pour répondre aux besoins de la mobilité universelle. Ces mécanismes proposés dans cette thèse répondent aux questions d’interaction entre la mobilité et la qualité de services et la simplification du contrôle réseau. Ainsi sont proposés des architectures de combinaison entre la signalisation de la qualité de service et de la mobilité avec une meilleure sélection des points d’attachement au réseau lors des déplacements dans les réseaux sans fils homogènes et hétérogènes. Un control adaptatif du niveau de service offert dans les réseaux sans fil, et aussi une signalisation unifiée des besoins de mobilité, de qualité de service et de sécurité pour diminuer la complexité du control réseau du à la prolifération de protocoles de signalisation.
La première partie de cette thèse présente un état de l’art lié à l’évolution des réseaux IP et sans fils décrivant la gestion de la mobilité et son interaction avec la gestion de la qualité de services. La seconde partie organisée en plusieurs chapitres présente les contributions apportées au cours de cette thèse pour répondre à la problématique posée par la mobilité universelle. Enfin, la dernière partie de cette thèse présente un résumé de la thèse et nos conclusions et surtout les perspectives de recherche.
Mots clé : Contrôle de la mobilité, Gestion fondée sur les politiques, Interaction entre QoS et mobilité, Adaptabilité, Contrôle des Handovers, signalisation, AAA, COPS, Mobile IP, IntServ, DiffServ.