L'autonomie dans les réseaux représente une nouvelle fonctionnalité essentielle qui est à la source de la future génération des réseaux. La propriété essentielle de cette approche est d'être capable de réagir spontanément à un stimulus. Ces réseaux pourront remplir les propriétés d'auto-configuration, d'auto-optimisation, d'auto-restauration et d'auto-protection. Afin de réaliser ces propriétés, une nouvelle solution de contrôle du réseau à base d'architecture autonomique est indispensable. Une telle architecture devrait disposer d'un composant de collecte d'information qui permet de connaitre le contexte d'opération, ainsi d'un composant de raisonnement qui contrôle les différents services et applications. L'objectif de cette thèse est de proposer une architecture autonomique permettant un contrôle optimisé des ressources dans les réseaux sans-fils. A cette fin, nous proposons une architecture autonomique à base d'apprentissage (nommée SADA) qui optimise les performances du réseau en tenant compte des expériences du passé. En plus, nous proposons un mécanisme de monitoring qui minimise la quantité de trafic lié au fonctionnement autonomique généré par le composant de collecte d'informations. Nous avons proposé un cas d'étude sur le routage dans les réseaux mobiles ad hoc basé sur notre architecture. Les simulations ont montré que SADA améliore les performances de qualité de service par rapport à l'architecture basique IP qui peuvent atteindre 95% en termes de délais et 35% en termes de taux de délivrance des paquets. Nous avons également étudié un cas d'étude sur les systèmes de réputation utilisant SADA. L'objectif de cette étude est de montrer l'impact du mécanisme de monitoring proposé pour améliorer les performances des systèmes de réputations existants. De plus, afin de permettre d'évaluer notre architecture par rapport aux propositions existantes, nous proposons des métriques caractérisant le degré d'autonomicité ainsi qu'une méthodologie d'évaluation des architectures autonomiques. Cette méthodologie permet de comparer quantitativement les différentes approches autonomiques. Dans ce contexte, deux cas d'études ont été considérés : les réseaux sans-fil avec infrastructure (les réseaux sans-fil hétérogènes) et les réseaux sans-fil sans infrastructure (les réseaux mobile ad hoc).